Accueillir les Marins du Commerce

Etre « Solidaires des gens de mer et témoins d’espérance » aujourd’hui, c’est accompagner les marins du commerce, dans leur besoin de contacter leurs familles, dont ils sont séparés pendant de longs mois ; c’est leur donner la possibilité de sortir du bateau, de se détendre avec d’autres.

Accompagner les marins du commerce, c’est les écouter, en particulier après  des situations difficiles à vivre, piratages, naufrages (comme celui du bateau à l’entrée du port de Bayonne). C’est apporter un soutien spirituel, pour qu’ils puissent célébrer,  ou  prier à l’occasion du décès de l’un des leurs. C’est, à l’occasion de fêtes comme Noël, faire passer aux bateaux les textes de la célébration de la nuit de Noël en anglais, et proposer des célébrations dont les horaires leur conviennent .

C’est veiller à l’application de la Convention Maritime Internationale, leur donner les moyens de s’informer, de se défendre, en lien avec des organismes internationaux comme ITF (International Transport Workers’ Federation) et l’ISWAN (International Seafarers’ Welfare and Assistance Network).

Ce rôle d’accueil prend un sens particulier en ce temps de pandémie.

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Sur la Gironde, nous avons eu à faire face à des situations d’urgence :

C’était trouver les moyens pour que les marins du "Portalègre", (bateau saisie à Bassens), soient payés, aient de quoi se nourrir, se chauffer, se soigner, se vêtir : l’occasion pour nous de travailler avec l’agent maritime, avec la Mairie locale, le Secours Populaire, la Banque alimentaire, Médecins du Monde …

C’était visiter Rodolpho, marin philippin accidenté au Verdon, et hospitalisé à Bordeaux, accueillir sa femme qui venait le ramener au pays.

C’était visiter des paquebots de passage à Bordeaux ; les marins sur ces bateaux-là sont complètement invisibles, mais leurs conditions de travail sont souvent difficiles.